Pourquoi l’augmentation
de la vitesse de boule est-elle nécessaire ?
Cela mériterait
un article complet, mais il suffit de dire que les résines
des boules actuelles ont une puissance d’impact ressemblant à
une tonne de briques si la boule est lancée avec
suffisamment de vitesse pour l’empêcher
de perdre trop d’énergie avant d’arriver dans les quilles.
Les opinions concernant la
vitesse minimum nécessaire au niveau des quilles varient, mais on peut
dire qu’une vitesse de 16 miles/heure (25,74 km/h) au moment
de l’impact est acceptable, 17 miles/heure (27,35 km/h) est
mieux et 18 miles/heure (28,96 km/h) est encore mieux. Les rotations doivent
augmenter avec la vitesse pour que le compromis reste équilibré.
Comme une boule perd entre
3 et 5 km/h sur la piste, suivant la friction générée,
il suffit donc d’ajouter au moins 3 km/h pour obtenir la vitesse
initiale minimum, soit 28 km/h.
Mais quand on prend en
compte tous les facteurs intervenants, comme le volume d’huile
sur la piste, la forme du profil de huilage, le nombre de joueurs sur la piste,
l’usure de la piste (et oui les pistes synthétiques
s’usent aussi) et d’autres influences comme la
topographie, le concept de la vitesse de boule nécessaire
se complique.
Les différences
de topographie interviennent beaucoup sur la réaction
de la boule. Pour éviter qu’elles influencent trop la
trajectoire, il faut augmenter la vitesse de boule. Sinon, la gravité
prend le dessus.
La nécessité
d’être capable de modifier et d’adapter
sa vitesse de boule suivant les circonstances devient plus compréhensible.
Reste à
travailler à l’entraînement
pour être capable de modifier sa vitesse de boule sans altérer
son Timing, son lâcher et sa capacité à
reproduire des lancers précis et efficaces.