Comment récupérer émotionnellement après un gros match.

« Je perds souvent mes moyens après avoir gagné un match difficile ou très serré. Je trouve difficile de conserver mon niveau de jeu pour le match suivant. Que puis-je faire pour m’améliorer ? »

Je pense que beaucoup de joueurs peuvent avoir le même genre de problème. Que ce soit en individuel ou en équipe, en compétition ou en ligue, après un match serré ou une grosse partie.

Dans chaque cas, il y a un pic émotionnel qui est suivi d’une perte d’énergie et de concentration.

Première chose à faire : gérer ses émotions quand on est sous stress.

On voit généralement le stress comme quelque chose à éviter, mais il y a une différence entre le stress généré par une situation et le stress que l’on se donne soi-même (bon stress). Le bon stress active notre système et la plupart du temps il est bénéfique.

Cette sorte de stress est ce que nous voulons obtenir en compétition, il nous permet d’obtenir nos meilleurs résultats. Les battements du cœur s’accélèrent, notre température corporelle augmente et notre niveau de concentration aussi. A un niveau d’intensité correct, nous atteignons notre capacité à obtenir nos meilleures performances. Quand on dépasse ce niveau, la performance peut en souffrir. Même chose quand le niveau d’intensité baisse.

Que doit-on donc faire quand on se retrouve dans une partie excitante ? La plupart des joueurs utilisent des respirations calmantes et maîtrisées et reprennent leur routine de préparation du lancer pour revenir à leur meilleur niveau d’excitation. Mais il y a autre chose.

Ne pas aller pas trop loin.

L’excitation générée par une grosse partie ou un match serré crée des émotions fortes. On se trouve quelquefois sur les pistes à crier ou à applaudir ses partenaires. Cette sorte de comportement sert à activer les signaux internes de stress. C’est un autre exemple du comportement qui affecte l’état émotionnel.

Dans un environnement enthousiasmant, il est très facile d’aller trop loin et de trop extérioriser, ce qui nous pousse dans un état d’excitation très intense et affecte nos performances. Même pour ceux qui sont moins démonstratifs sur les pistes, il peut y avoir des changements subtils dans leur comportement, comme parler plus (ou moins) entre les lancers, rester debout plutôt qu’assis, etc…

Dans ces moments, il est important de connaître vos comportements normaux et de maintenir ces comportements entre les lancers, quelle que soit la situation. Ça peut aider à donner le signal au cerveau que tout est OK, si le niveau d’excitation est un peu élevé.

Si j’insiste tant c’est que ce comportement influence ce qui va se passer après. Plus vous allez loin pendant un moment d’intense excitation, plus vous risquez de tomber bas une fois ce moment passé.

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NIVEAU D’ACTIVATION ET PERFORMANCE

La notion de niveau d’activation a été introduite pour souligner le fait que l’organisme ne fonctionne pas tout le temps avec la même intensité.

L’activation est un état d’éveil psychologique et physiologique de l’organisme. Cette activation peut varier d’un grand sommeil à une forte agitation. Cette dernière provoque une augmentation de la fréquence cardiaque et respiratoire. Cette activation est liée également à la motivation et à l’objectif.

Le niveau d’activation d’un joueur peut être affecté par de nombreux facteurs. On peut citer certains facteurs « stresseurs » tels que l’effort physique, les drogues douces comme la caféine, ou les jus de fruits, ou les boissons énergisantes, mais aussi les émotions comme la peur, l’anxiété, l’amour, la surprise et aussi l’objectif, ou encore la confrontation directe avec un adversaire, etc…

Chaque athlète possède une zone optimale de performance (un niveau d’activation optimal) pendant une activité sportive qui comprend des temps morts ou des périodes où l’action est moins intense (comme au bowling entre chaque frame), ce qui peut être très éprouvant. Chaque athlète doit apprendre à se connaître pour reconnaître les moments où il doit gérer son niveau d’activation pour rester performant.

Pour le bowling (comme pour le tir, le golf, les lancers francs au basket, etc…) le niveau d’activation optimal doit se situer légèrement au-dessus du niveau d’activation moyen de chaque individu.

L’objectif est de se maintenir en zone de performance optimale pour rester connecté à l’action, au présent, d’éviter de basculer vers l’hyperstress (lorsqu’on passe « dans le rouge ») ou en manque de stress (niveau d’activation insuffisant) ce qui ne permet pas d’être efficace dans les 2 cas.

Évidemment, le degré d’activation a une énorme influence sur le niveau de performance d’un joueur. Par exemple, avec un niveau d’activation faible, il s’avère très difficile d’obtenir un bon rendement et la performance diminue. Concrètement, le sportif n’est pas du tout prêt mentalement ni physiquement. La performance s’améliore si le degré d’activation augmente.

Par contre, avec un niveau d’activation trop élevé, le niveau de performance diminue aussi.

Donc nous pouvons en déduire, que c’est à chacun de trouver son niveau d’activation optimal afin d’atteindre le « Flow » (dans le Flow, les émotions ne sont pas seulement contenues et canalisées, mais en pleine coordination avec la tâche à accomplir et ceci, dans chaque situation).


Il s’avère en plus très important de prendre en compte d’autres éléments. Par exemple, la perception individuelle de cette activation pour chaque sportif. Un sportif pourrait interpréter qu’un haut niveau d’activation est un énorme moteur, alors qu’un autre sportif, dans la même situation, percevrait ceci comme un stress trop important, donc nuisible. De même, le degré d’activation conditionne le champ d’attention du sportif. Avec une sous-activation, le champ d’attention est trop large (trop sensible à l’environnement). Au contraire, avec une suractivation, le champ est trop étroit, alors qu’avec une activation moyenne le champ d’attention est optimum.

Il est nécessaire aussi de prendre en compte les caractéristiques personnelles du sportif et les contextes situationnels, ces éléments vont interagir et intervenir sur le niveau d’activation.

La préparation mentale peut-elle aider à trouver son degré d’activation optimal ?

Bien sûr, la préparation mentale va permettre au sportif de prendre encore plus conscience de l’importance de l’activation. Ensuite, il doit trouver le degré d’activation qui accroît ses performances dans les situations générales et spéciales. Le préparateur mental proposera des exercices soit pour augmenter ou réduire son niveau d’activation. Ces exercices ont particulièrement trait à la restructuration cognitive et aux entraînements de relaxation ou aux déclenchements de l’activation.

Le procédé de resurfaçage au pro shop

Que faites-vous quand vous lancez votre boule et qu’elle ne fait pas ce qu’elle est censée faire ? Vous pouvez changer de boule ou peut-être que cette boule doit être resurfacée au pro shop.

Voici ce qu’est le resurfaçage et la différence entre une boule qui a besoin d’être resurfacée et la même une fois resurfacée.

Le resurfaçage c’est quoi ?

Resurfacer une boule c’est reconditionner sa surface en repartant d’un gros grain (exemple 360) pour finir avec le grain recherché (exemple 2000), pour obtenir le niveau de friction recherchée. Soit la remettre comme elle était à la sortie de la boîte, soit changer le grain de la finition.

Au fur et à mesure des parties jouées, les pics générés par le gros grain du départ et par le grain de la finition s’émoussent et s’arrondissent. La réaction de la boule change imperceptiblement de lancer en lancer, de partie en partie.

Voici à quoi ressemble la surface d’une boule poncée, elle a un Ra et un Rs :

Au fur et à mesure des parties jouées, la texture de la surface de la boule se modifie, petit à petit, à cause de la friction entre la boule et la piste. Les pics s’usent et le Ra diminue.

Remarque : Une boule poncée se polie et une boule polie se ponce.

On voit qu’au bout de 15 parties le Ra de la surface a diminué de moitié.

Il faut donc entretenir la surface de vos boules très régulièrement, entre 3 et 10 parties, pour conserver leur réaction.

Plus le grain est gros (exemple 500) plus il faut le faire souvent, soit toutes les 3 parties.

Pour un grain fin (exemple 4000) le faire toutes les 6 à 10 parties.

Pour les boules polies qui se poncent petit à petit, les donner à repolir toutes les 50 parties.

Conseil : Faites étuver vos boules réactives toutes les 100 à 120 parties.

Etuvage + resurfaçage = réaction boule neuve

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Quand faut-il resurfacer votre boule ?

Entretenir votre arsenal de boules est crucial pour vous assurer de bonnes performances sur les pistes. L’un des aspects de cet entretien est le resurfaçage de vos boules de bowling.

Avec le temps, la surface de votre boule s’use, diminuant sa réaction sur la piste. Savoir quand et comment la resurfacer et l’entretenir va vous aider à conserver des performances régulières.

Nous allons explorer les signes qui indiquent qu’il est temps de resurfacer votre boule, à quelle fréquence le faire et ce que vous pouvez faire pour l’entretenir entre les resurfaçages.

Signes indiquant qu’il est temps de resurfacer.

Le besoin de resurfacer votre boule dépend de plusieurs facteurs, comprenant la fréquence d’utilisation et les conditions sur lesquelles vous jouez. Voici quelques signes à prendre en considération :

  • Réaction diminuée : si vous constatez que votre boule n’a plus autant de réaction qu’habituellement, ça peut être un signe que sa surface est devenue usée.
  • Performances irrégulières : des réactions irrégulières sur la piste, tels qu’un manque de crochet ou une glisse en fin de piste, peut aussi indiquer que la surface de la boule à besoin d’être remise en état.

Des traces visibles d’usure.

  • Rayures : les micro-rayures peuvent affecter négativement les performances de votre boule en modifiant son mouvement. Les grandes rayures sont moins dangereuses que les toutes petites à peine visibles sur les bandes de roulement.
  • Apparence matte : si vous constatez que la partie des bandes de roulement est plus matte que le reste de la boule, c’est qu’un resurfaçage est nécessaire.

A quelle fréquence resurfacer votre boule ?

La fréquence de resurfaçage varie suivant le nombre de parties que vous jouez, suivant la friction générée par la piste et le huilage et suivant que vous jouez dans l’huile ou dans la partie sèche de la piste.

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Les compétences et leurs avantages

Les compétences du joueur sont plus importantes que son arsenal.

Le tableau ci-dessous en fait la démonstration :  

CompétencesJoueur 1Joueur 2Joueur 3
Vitesse de boule112
Angle de rotation latérale122
Lignes de jeu maîtrisées235
Nombre de compétences2620
Nombre de boules666
Nombre de solutions1236120

Si on y ajoute les possibilités de modification de surface, on atteint un nombre très important de solutions.
Exemple 4 grains différents de pads abrasifs, soit 120 x 4 = 480.

On peut y ajouter d’autres compétences comme la modification du nombre de rotations, la profondeur de pose (Loft), les ajustements angulaires, la modification du Tilt.