Quand faut-il resurfacer votre boule ?

Entretenir votre arsenal de boules est crucial pour vous assurer de bonnes performances sur les pistes. L’un des aspects de cet entretien est le resurfaçage de vos boules de bowling.

Avec le temps, la surface de votre boule s’use, diminuant sa réaction sur la piste. Savoir quand et comment la resurfacer et l’entretenir va vous aider à conserver des performances régulières.

Nous allons explorer les signes qui indiquent qu’il est temps de resurfacer votre boule, à quelle fréquence le faire et ce que vous pouvez faire pour l’entretenir entre les resurfaçages.

Signes indiquant qu’il est temps de resurfacer.

Le besoin de resurfacer votre boule dépend de plusieurs facteurs, comprenant la fréquence d’utilisation et les conditions sur lesquelles vous jouez. Voici quelques signes à prendre en considération :

  • Réaction diminuée : si vous constatez que votre boule n’a plus autant de réaction qu’habituellement, ça peut être un signe que sa surface est devenue usée.
  • Performances irrégulières : des réactions irrégulières sur la piste, tels qu’un manque de crochet ou une glisse en fin de piste, peut aussi indiquer que la surface de la boule à besoin d’être remise en état.

Des traces visibles d’usure.

  • Rayures : les micro-rayures peuvent affecter négativement les performances de votre boule en modifiant son mouvement. Les grandes rayures sont moins dangereuses que les toutes petites à peine visibles sur les bandes de roulement.
  • Apparence matte : si vous constatez que la partie des bandes de roulement est plus matte que le reste de la boule, c’est qu’un resurfaçage est nécessaire.

A quelle fréquence resurfacer votre boule ?

La fréquence de resurfaçage varie suivant le nombre de parties que vous jouez, suivant la friction générée par la piste et le huilage et suivant que vous jouez dans l’huile ou dans la partie sèche de la piste.

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Les compétences et leurs avantages

Les compétences du joueur sont plus importantes que son arsenal.

Le tableau ci-dessous en fait la démonstration :  

CompétencesJoueur 1Joueur 2Joueur 3
Vitesse de boule112
Angle de rotation latérale122
Lignes de jeu maîtrisées235
Nombre de compétences2620
Nombre de boules666
Nombre de solutions1236120

Si on y ajoute les possibilités de modification de surface, on atteint un nombre très important de solutions.
Exemple 4 grains différents de pads abrasifs, soit 120 x 4 = 480.

On peut y ajouter d’autres compétences comme la modification du nombre de rotations, la profondeur de pose (Loft), les ajustements angulaires, la modification du Tilt.

Les bénéfices psychologiques du bowling.

Pourquoi le bowling est bon pour notre cerveau.

Traduction de l’article de Shawn RYAN du 6 mars 2024.

L’enthousiasme au bowling révèle le plaisir de jouer, en savourant les émotions ressenties en faisant voler les quilles pour réaliser un strike. Mais derrière la dynamique physique du bowling existe un ensemble de bénéfices psychologiques contribuant à se sentir bien mentalement. Depuis les fonctions cognitives améliorées en passant par la réduction du stress et l’interaction sociale, le bowling nous offre une multitude d’avantages qui impactent positivement notre cerveau.

Nous allons voir dans cet article les bénéfices psychologiques du bowling, pour mettre en lumière que cette pratique n’est pas seulement bonne pour notre physique mais aussi pour notre cerveau.

Stimulation mentale et concentration :

1. Engagements cognitifs.

Le bowling nécessite de penser stratégie, de se situer dans l’espace et de prendre des décisions rapides, engageant ainsi diverses facultés mentales. Le processus de visée, s’aligner et ajuster ses approches encouragent l’acuité mentale et exerce notre cerveau, contribuant à améliorer nos facultés mentales et de concentration.

2. Réduction du stress.

S’engager dans une activité physique comme le bowling, déclenche des sécrétions d’endorphine, le neurotransmetteur naturel du corps. Cette réponse naturelle de bien-être aide à réduire le stress, procurant une sensation de relaxation et une sensation générale de bien-être.

Interaction sociale et bien-être émotionnel :

3. Engagement communautaire.

Le bowling permet souvent une joyeuse ambiance, facilitant la camaraderie, la compétition amicale et l’opportunité d’interactions sociales.

Le sentiment de communauté et d’appartenance cultivé par le biais d’expériences de bowling partagées contribue au bien-être émotionnel (résilience) et sert de plateforme pour établir des liens significatifs.

4. Amélioration de l’humeur.

La nature décontractée du bowling, associée au plaisir de taquineries amicales et de réalisations partagées, cultive un environnement émotionnel positif. Grâce à la poursuite commune des strikes et des spares, les joueurs de bowling ressentent une amélioration de leur humeur et un sentiment d’épanouissement, renforçant leur bien-être psychologique général.

Santé du cerveau et longévité :

5. Résolution de problème et adaptation.

Le bowling présente un environnement qui exige des compétences de résolution de problèmes et d’adaptation, exigeant que les joueurs évaluent et s’adaptent aux conditions de jeu, affinent leur technique et fassent des ajustements en temps réel. Cette agilité et cette souplesse mentales contribuent à la santé du cerveau et soutiennent la résilience cognitive au fil du temps.

6. Vieillissement actif.

Pour les personnes âgées, la participation à des activités qui favorisent la stimulation mentale et l’engagement social est primordiale pour maintenir la vitalité cognitive. Le bowling offre une possibilité de vieillissement actif, combinant l’activité physique, l’engagement mental et la connectivité sociale pour soutenir la santé cérébrale et le bien-être général.

Conclusion

Les avantages psychologiques du bowling vont bien au-delà de l’acte physique de faire rouler une boule sur une piste. De l’engagement cognitif et de la réduction du stress à l’interaction sociale et au soutien de la santé cérébrale, le bowling émerge comme une poursuite holistique qui nourrit l’esprit autant qu’il anime le corps. En reconnaissant et en embrassant les avantages psychologiques du bowling, les amateurs peuvent améliorer leur goût du jeu et en exploiter les effets transformateurs sur le bien-être mental. En montant sur les pistes, savourons les multiples avantages du bowling, sachant que chaque boule lancée contribue non seulement à la forme physique, mais aussi à la santé dynamique de notre cerveau

Sortie du pouce

Question : le pouce doit-il sortir de la boule avant de passer devant le talon, au niveau de la cheville ou au niveau de la pointe du pied ?

Réponse de Tyrel ROSE :

La sortie du pouce est l’un des aspects les plus difficiles du bowling. Quand on regarde le lâcher moderne, il y a quelques variantes suivant le niveau du joueur. Les amateurs de haut niveau et les professionnels ont encore leurs doigts dans la boule au-delà de la pointe du pied, avec le pouce commençant à sortir au niveau de la cheville ou juste après. Cela dépend un peu des particularités du lâcher du joueur, mais en général, le pouce ne sort pas avant la cheville.

Pour les joueurs de ligue, l’objectif est le même, mais la clé est d’augmenter la durée entre la sortie du pouce et la sortie des doigts, tout en ayant simultanément les doigts qui passent autour de la boule. C’est là que la position du poignet et la tension de la tenue de boule rentre en jeu. Une position forte du poignet permet aux doigts d’être plus bas sur la boule au début du lâcher, leur permettant de se déplacer sur une plus grande partie de la circonférence de la boule. Moins de tension dans la tenue de boule permet à la main et au poignet de bouger plus rapidement pour générer plus de rotations.

Il est important de noter que les doigts qui restent plus longtemps dans la boule est une façon de vous aider à projeter la boule vers l’avant, plutôt que de lifter vers le haut au lâcher. Si les doigts sortent tôt, alors qu’ils se déplacent vers le haut, l’énergie communiquée à la boule est moindre. En ayant les doigts dans la boule plus longtemps, ils se déplacent davantage vers l’avant quand ils atteignent le dessus de la boule augmentant ainsi les rotations et la vitesse de la boule.

Parce que cela se passe en quelques dixièmes de seconde, il faut du temps pour maîtriser le lâcher moderne et il nécessite de posséder les fondamentaux et un perçage correct. L’un des problèmes récurrents que je rencontre quand j’enseigne le lâcher, c’est que le joueur essaye de « crocheter » la boule trop tôt, commençant le lâcher avant qu’il puisse être efficace. Attendez un peu plus longtemps pour laisser la boule arriver au niveau de la cheville avant de commencer le lâcher et la réaction de la boule sera meilleure.

Analyse des 10 meilleurs joueurs pros en 2021

Tiré d’un article de Joe SLOWINSKI d’octobre 2021.

Les athlètes utilisent leur corps pour produire et transférer l’énergie sur un objet ou une boule de bowling. La plupart des meilleurs joueurs du monde ont des points communs dans leur approche biomécanique.

Quels sont ces points communs et combien en ont-ils en commun, c’est l’objet de cet article.

Au premier abord, vous n’allez peut-être pas voir tout de suite ces similitudes entre ces joueurs. Il y a deux styles particuliers comme Tom Daugherty et Jakob Butturff, 4 joueurs à 2 mains, 2 gauchers et 1 joueur avec des rotations inférieures à 400 tours/mn. Que peuvent-ils bien avoir en commun ?

Dans cet article je ne parle pas de la flexion du coude dans le Downswing ni de la flexion du poignet au lâcher. Je n’ai pas non plus inclus la longueur de la flexion du coude ni l’angle du Downswing, bien que la majorité des meilleurs joueurs professionnels aient un Downswing qui vient vers le corps. J’ai choisi de me concentrer sur les autres causes et effets qui impactent grandement le jeu physique.

Après avoir lu ces quelques lignes et les 6 points d’analyse utilisés, vous pourrez déterminer lesquels sont présents dans votre jeu physique et lesquels vous manquent afin de développer un plan de travail.

Mon objectif est aussi de vous présenter le jeu physique différemment.