NIVEAU D’ACTIVATION ET PERFORMANCE

La notion de niveau d’activation a été introduite pour souligner le fait que l’organisme ne fonctionne pas tout le temps avec la même intensité.

L’activation est un état d’éveil psychologique et physiologique de l’organisme. Cette activation peut varier d’un grand sommeil à une forte agitation. Cette dernière provoque une augmentation de la fréquence cardiaque et respiratoire. Cette activation est liée également à la motivation et à l’objectif.

Le niveau d’activation d’un joueur peut être affecté par de nombreux facteurs. On peut citer certains facteurs « stresseurs » tels que l’effort physique, les drogues douces comme la caféine, ou les jus de fruits, ou les boissons énergisantes, mais aussi les émotions comme la peur, l’anxiété, l’amour, la surprise et aussi l’objectif, ou encore la confrontation directe avec un adversaire, etc…

Chaque athlète possède une zone optimale de performance (un niveau d’activation optimal) pendant une activité sportive qui comprend des temps morts ou des périodes où l’action est moins intense (comme au bowling entre chaque frame), ce qui peut être très éprouvant. Chaque athlète doit apprendre à se connaître pour reconnaître les moments où il doit gérer son niveau d’activation pour rester performant.

Pour le bowling (comme pour le tir, le golf, les lancers francs au basket, etc…) le niveau d’activation optimal doit se situer légèrement au-dessus du niveau d’activation moyen de chaque individu.

L’objectif est de se maintenir en zone de performance optimale pour rester connecté à l’action, au présent, d’éviter de basculer vers l’hyperstress (lorsqu’on passe « dans le rouge ») ou en manque de stress (niveau d’activation insuffisant) ce qui ne permet pas d’être efficace dans les 2 cas.

Évidemment, le degré d’activation a une énorme influence sur le niveau de performance d’un joueur. Par exemple, avec un niveau d’activation faible, il s’avère très difficile d’obtenir un bon rendement et la performance diminue. Concrètement, le sportif n’est pas du tout prêt mentalement ni physiquement. La performance s’améliore si le degré d’activation augmente.

Par contre, avec un niveau d’activation trop élevé, le niveau de performance diminue aussi.

Donc nous pouvons en déduire, que c’est à chacun de trouver son niveau d’activation optimal afin d’atteindre le « Flow » (dans le Flow, les émotions ne sont pas seulement contenues et canalisées, mais en pleine coordination avec la tâche à accomplir et ceci, dans chaque situation).


Il s’avère en plus très important de prendre en compte d’autres éléments. Par exemple, la perception individuelle de cette activation pour chaque sportif. Un sportif pourrait interpréter qu’un haut niveau d’activation est un énorme moteur, alors qu’un autre sportif, dans la même situation, percevrait ceci comme un stress trop important, donc nuisible. De même, le degré d’activation conditionne le champ d’attention du sportif. Avec une sous-activation, le champ d’attention est trop large (trop sensible à l’environnement). Au contraire, avec une suractivation, le champ est trop étroit, alors qu’avec une activation moyenne le champ d’attention est optimum.

Il est nécessaire aussi de prendre en compte les caractéristiques personnelles du sportif et les contextes situationnels, ces éléments vont interagir et intervenir sur le niveau d’activation.

La préparation mentale peut-elle aider à trouver son degré d’activation optimal ?

Bien sûr, la préparation mentale va permettre au sportif de prendre encore plus conscience de l’importance de l’activation. Ensuite, il doit trouver le degré d’activation qui accroît ses performances dans les situations générales et spéciales. Le préparateur mental proposera des exercices soit pour augmenter ou réduire son niveau d’activation. Ces exercices ont particulièrement trait à la restructuration cognitive et aux entraînements de relaxation ou aux déclenchements de l’activation.

Le procédé de resurfaçage au pro shop

Que faites-vous quand vous lancez votre boule et qu’elle ne fait pas ce qu’elle est censée faire ? Vous pouvez changer de boule ou peut-être que cette boule doit être resurfacée au pro shop.

Voici ce qu’est le resurfaçage et la différence entre une boule qui a besoin d’être resurfacée et la même une fois resurfacée.

Le resurfaçage c’est quoi ?

Resurfacer une boule c’est reconditionner sa surface en repartant d’un gros grain (exemple 360) pour finir avec le grain recherché (exemple 2000), pour obtenir le niveau de friction recherchée. Soit la remettre comme elle était à la sortie de la boîte, soit changer le grain de la finition.

Au fur et à mesure des parties jouées, les pics générés par le gros grain du départ et par le grain de la finition s’émoussent et s’arrondissent. La réaction de la boule change imperceptiblement de lancer en lancer, de partie en partie.

Voici à quoi ressemble la surface d’une boule poncée, elle a un Ra et un Rs :

Au fur et à mesure des parties jouées, la texture de la surface de la boule se modifie, petit à petit, à cause de la friction entre la boule et la piste. Les pics s’usent et le Ra diminue.

Remarque : Une boule poncée se polie et une boule polie se ponce.

On voit qu’au bout de 15 parties le Ra de la surface a diminué de moitié.

Il faut donc entretenir la surface de vos boules très régulièrement, entre 3 et 10 parties, pour conserver leur réaction.

Plus le grain est gros (exemple 500) plus il faut le faire souvent, soit toutes les 3 parties.

Pour un grain fin (exemple 4000) le faire toutes les 6 à 10 parties.

Pour les boules polies qui se poncent petit à petit, les donner à repolir toutes les 50 parties.

Conseil : Faites étuver vos boules réactives toutes les 100 à 120 parties.

Etuvage + resurfaçage = réaction boule neuve

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Quand faut-il resurfacer votre boule ?

Entretenir votre arsenal de boules est crucial pour vous assurer de bonnes performances sur les pistes. L’un des aspects de cet entretien est le resurfaçage de vos boules de bowling.

Avec le temps, la surface de votre boule s’use, diminuant sa réaction sur la piste. Savoir quand et comment la resurfacer et l’entretenir va vous aider à conserver des performances régulières.

Nous allons explorer les signes qui indiquent qu’il est temps de resurfacer votre boule, à quelle fréquence le faire et ce que vous pouvez faire pour l’entretenir entre les resurfaçages.

Signes indiquant qu’il est temps de resurfacer.

Le besoin de resurfacer votre boule dépend de plusieurs facteurs, comprenant la fréquence d’utilisation et les conditions sur lesquelles vous jouez. Voici quelques signes à prendre en considération :

  • Réaction diminuée : si vous constatez que votre boule n’a plus autant de réaction qu’habituellement, ça peut être un signe que sa surface est devenue usée.
  • Performances irrégulières : des réactions irrégulières sur la piste, tels qu’un manque de crochet ou une glisse en fin de piste, peut aussi indiquer que la surface de la boule à besoin d’être remise en état.

Des traces visibles d’usure.

  • Rayures : les micro-rayures peuvent affecter négativement les performances de votre boule en modifiant son mouvement. Les grandes rayures sont moins dangereuses que les toutes petites à peine visibles sur les bandes de roulement.
  • Apparence matte : si vous constatez que la partie des bandes de roulement est plus matte que le reste de la boule, c’est qu’un resurfaçage est nécessaire.

A quelle fréquence resurfacer votre boule ?

La fréquence de resurfaçage varie suivant le nombre de parties que vous jouez, suivant la friction générée par la piste et le huilage et suivant que vous jouez dans l’huile ou dans la partie sèche de la piste.

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Les compétences et leurs avantages

Les compétences du joueur sont plus importantes que son arsenal.

Le tableau ci-dessous en fait la démonstration :  

CompétencesJoueur 1Joueur 2Joueur 3
Vitesse de boule112
Angle de rotation latérale122
Lignes de jeu maîtrisées235
Nombre de compétences2620
Nombre de boules666
Nombre de solutions1236120

Si on y ajoute les possibilités de modification de surface, on atteint un nombre très important de solutions.
Exemple 4 grains différents de pads abrasifs, soit 120 x 4 = 480.

On peut y ajouter d’autres compétences comme la modification du nombre de rotations, la profondeur de pose (Loft), les ajustements angulaires, la modification du Tilt.

Les bénéfices psychologiques du bowling.

Pourquoi le bowling est bon pour notre cerveau.

Traduction de l’article de Shawn RYAN du 6 mars 2024.

L’enthousiasme au bowling révèle le plaisir de jouer, en savourant les émotions ressenties en faisant voler les quilles pour réaliser un strike. Mais derrière la dynamique physique du bowling existe un ensemble de bénéfices psychologiques contribuant à se sentir bien mentalement. Depuis les fonctions cognitives améliorées en passant par la réduction du stress et l’interaction sociale, le bowling nous offre une multitude d’avantages qui impactent positivement notre cerveau.

Nous allons voir dans cet article les bénéfices psychologiques du bowling, pour mettre en lumière que cette pratique n’est pas seulement bonne pour notre physique mais aussi pour notre cerveau.

Stimulation mentale et concentration :

1. Engagements cognitifs.

Le bowling nécessite de penser stratégie, de se situer dans l’espace et de prendre des décisions rapides, engageant ainsi diverses facultés mentales. Le processus de visée, s’aligner et ajuster ses approches encouragent l’acuité mentale et exerce notre cerveau, contribuant à améliorer nos facultés mentales et de concentration.

2. Réduction du stress.

S’engager dans une activité physique comme le bowling, déclenche des sécrétions d’endorphine, le neurotransmetteur naturel du corps. Cette réponse naturelle de bien-être aide à réduire le stress, procurant une sensation de relaxation et une sensation générale de bien-être.

Interaction sociale et bien-être émotionnel :

3. Engagement communautaire.

Le bowling permet souvent une joyeuse ambiance, facilitant la camaraderie, la compétition amicale et l’opportunité d’interactions sociales.

Le sentiment de communauté et d’appartenance cultivé par le biais d’expériences de bowling partagées contribue au bien-être émotionnel (résilience) et sert de plateforme pour établir des liens significatifs.

4. Amélioration de l’humeur.

La nature décontractée du bowling, associée au plaisir de taquineries amicales et de réalisations partagées, cultive un environnement émotionnel positif. Grâce à la poursuite commune des strikes et des spares, les joueurs de bowling ressentent une amélioration de leur humeur et un sentiment d’épanouissement, renforçant leur bien-être psychologique général.

Santé du cerveau et longévité :

5. Résolution de problème et adaptation.

Le bowling présente un environnement qui exige des compétences de résolution de problèmes et d’adaptation, exigeant que les joueurs évaluent et s’adaptent aux conditions de jeu, affinent leur technique et fassent des ajustements en temps réel. Cette agilité et cette souplesse mentales contribuent à la santé du cerveau et soutiennent la résilience cognitive au fil du temps.

6. Vieillissement actif.

Pour les personnes âgées, la participation à des activités qui favorisent la stimulation mentale et l’engagement social est primordiale pour maintenir la vitalité cognitive. Le bowling offre une possibilité de vieillissement actif, combinant l’activité physique, l’engagement mental et la connectivité sociale pour soutenir la santé cérébrale et le bien-être général.

Conclusion

Les avantages psychologiques du bowling vont bien au-delà de l’acte physique de faire rouler une boule sur une piste. De l’engagement cognitif et de la réduction du stress à l’interaction sociale et au soutien de la santé cérébrale, le bowling émerge comme une poursuite holistique qui nourrit l’esprit autant qu’il anime le corps. En reconnaissant et en embrassant les avantages psychologiques du bowling, les amateurs peuvent améliorer leur goût du jeu et en exploiter les effets transformateurs sur le bien-être mental. En montant sur les pistes, savourons les multiples avantages du bowling, sachant que chaque boule lancée contribue non seulement à la forme physique, mais aussi à la santé dynamique de notre cerveau