Le pouvoir de l’équilibrage : mythe ou réalité?

Optimisation du mouvement de la boule.

Avoir trop de surface et/ou trop de Flare peut générer un mouvement faible de la boule en fin de piste. Trop de Flare peut aussi générer un mouvement irrégulier de la boule en cas d’Over Flare comme vu précédemment.

Une boule de bowling a besoin des 2 choses : la bonne quantité de surface et la bonne quantité de Flare pour avoir sur la piste un mouvement efficace qui génère une déflection correcte et une efficacité maximum dans les quilles.

La boule (si vous l’observez) vous dit ce que demande la piste… les quilles vous disent ce que la boule fait.

Contrôler le mouvement de la boule permet de contrôler le mi-piste. C’est réalisé en optimisant le compromis entre la coque et sa surface et la quantité de Flare. Rappelez-vous que les propriétés dynamiques du noyau n’interviennent que quand la boule a commencé à perdre de la vitesse.

Contrôler le mi-piste (entre 35 et 45 pieds) implique que la coque et sa surface conviennent aux conditions (profil et quantité d’huile) et que la quantité de Flare corresponde avec le nombre de rotations.

Tout cela a une influence sur la façon dont la boule gère la transition entre la partie huilée et la partie sèche (friction) et vous pouvez ainsi gérer le temps de réponse à la friction en augmentant ou en diminuant le Flare.

Un vieil adage sur le circuit dit : « Si le joueur compte sur l’équilibrage de sa boule pour bien jouer, il a déjà perdu ».

Conclusion.

Pour terminer, comme vu précédemment, quand vous recherchez une nouvelle boule pour des conditions particulières, choisissez dabord la bonne matière de coque et le noyau, puis la bonne texture de surface et restez dans la zone de sécurité pour le Flare.

Le Flare reste ajustable après perçage en perçant un trou d’équilibrage pour modifier la réaction de la boule ou en ajustant la texture de la surface (seule chose que vous pouvez faire vous-même)

 

Pensez extérieur-intérieur (d’abord coque puis noyau)