La quantité correcte de surface (plus ou moins poncée) de la coque de la boule dépend du compromis entre le lâcher du joueur et la quantité d’huile déposée sur la piste.

Si vous avez trop de surface, la boule a tendance à ralentir trop tôt par rapport à l’endroit approprié sur la piste. L’opposé est vrai aussi avec un manque de friction (de traction), la boule a tendance à trop glisser et à ne pas ralentir suffisamment tôt, manquant l’endroit idéal pour changer de direction (entre 35 et 45 pieds) et aller vers la poche avec un angle d’attaque efficace.

Trop ou pas assez de surface affectent négativement l’efficacité de la boule dans les quilles.

Trop de surface :

Trop de surface (trop poncée ou rugueuse) peut créer une réaction trop forte dans le mouvement de la boule. Ce qui peut éloigner le joueur de la bonne zone de jeu. Il faudrait davantage d’huile pour permettre à la boule de glisser.

Un autre effet, plus pervers, lorsque la boule a trop de surface, c’est que ça modifie rapidement les conditions de jeu. Cela peut assécher la zone de pose de la boule et créer une zone en forme de triangle en début de piste. La zone de pose devient de plus en plus sèche, alors que le milieu de piste (15 à 30 pieds) se maintient.

Si le joueur alors lâche sa boule plus parallèlement aux lattes, plutôt qu’en les croisant, la boule va perdre son énergie plus rapidement (ce dont le joueur ne s’aperçoit pas car c’est trop proche de la ligne de faute). Puis la boule rentre en contact avec l’huile et se met à glisser. Quand elle arrive en fin de piste, elle n’a plus aucune réaction parce qu’elle a perdu toute son énergie en tête de piste.

Si le joueur, ne réalisant pas qu’il y a trop de friction trop tôt, se déplace vers la droite, la boule va rencontrer encore plus de friction et réagir encore plus tôt. Le joueur ne comprend plus et se demande ce qu’il doit faire ? Quel ajustement faire ? Dans ce cas, il faut se déplacer vers la gauche pour retrouver de l’huile en tête de piste et redonner de la glisse à la boule.