Dois-je bouger ou pas?
Changez l’habitude de commencer par la boule la plus agressive :
Le choix de la boule de départ doit être basé sur l’endroit d’où vous voulez commencer à jouer la piste par rapport à la position des autres joueurs de façon à vous laisser le plus de marge possible pour des décalages latéraux.
Observez où jouent les autres joueurs sur votre paire de pistes :
Une fois la ligne de jeu des autres joueurs observée, définir votre plan deviendra naturel.
Déterminez les différences entre les boules de votre arsenal :
A partir du moment où votre ligne de jeu commence à s’assécher et que vous commencez à opérer des décalages latéraux, vous aurez besoin de monter en gamme et de prendre une boule plus agressive pour maintenir la boule dans la poche avec efficacité, particulièrement si vous êtes un joueur à rotations faibles.
Sachez et prenez en considération que c’est surtout le moment où une boule commence son crochet qui détermine le nombre de lattes traversées.
Vous devez apprendre à connaître les caractéristiques dynamiques des noyaux (RG mini et Différentiel) ainsi que les propriétés des différentes matières de coque et les différentes textures de surface.
La coque et sa texture de surface comptent pour 75% dans la réaction de la boule, ce qui ne veut pas dire qu’on doit ignorer les 25% restants qui dépendent surtout des caractéristiques dynamiques du noyau et de sa position par rapport à l’axe de rotation (PAP) du joueur.
Polir une boule qui a un noyau destiné à se mettre en rotation tôt, c’est comme mettre des pneus de course sur une voiture bonne pour la casse, alors que poncer une boule avec un noyau destiné à se mettre en rotation tard, c’est comme mettre des pneus neiges sur une voiture de course.
Aucune de ces options n’est efficace.
Le but c’est d’apprendre à connaître les effets combinés du noyau et de la coque de vos boules pour savoir de combien vous devez vous décaler vers l’intérieur en prenant telle boule plus agressive et quelle boule moins agressive prendre quand vous êtes arrivé à la limite intérieure de votre zone de confort.
Mettez en place un plan pour élargir votre zone de confort :
Plus votre zone de confort est large, plus vous avez d’options de décalages latéraux, mieux vous pouvez vous adapter aux évolutions des conditions de jeu.
L’un des principaux facteurs qui empêche les joueurs à rotations faibles de continuer à se décaler vers l’intérieur de la piste, pour poser la boule dans l’huile, c’est qu’à partir d’un certain moment ils commencent à revenir vers l’extérieur (côté boule) pour rester dans leur zone de confort. Le décalage au pied en position de départ n’entraîne pas un décalage de la position d’arrivée à la ligne de faute et est donc inutile. Plus grave, le fait que les pas reviennent vers le balancier provoque le passage de la main par-dessus la boule et a pour conséquence de la faire glisser et de lui faire perdre toute efficacité.
Pour vous en convaincre, la prochaine fois que vous arriverez à la limite intérieure de votre zone de confort, demandez à quelqu’un de vous regarder ou de vous filmer pour voir où vous arrivez à la ligne de faute et surtout où vous posez la boule. Quand vous aurez réussi à déterminer où vous posez la boule lorsque vous êtes arrivé à la limite de votre zone de confort, essayez de vous entraîner en utilisant ce point de pose comme repère de visée, plutôt qu’au niveau des flèches, au niveau des points ou plus loin sur la piste. Une fois que vous êtes capable de faire ça, mettez en place une session d’entraînement dans laquelle vous allez travailler en vous décalant de 2 lattes au pied vers l’intérieur en position de départ par rapport à votre position limite de confort pour arriver avec 1 latte de décalage vers l’intérieur au niveau de la ligne de faute par rapport à votre limite précédente. Continuez ce décalage 2-1 lors de vos entraînements suivants pour élargir votre zone de confort.