Douleurs au genou.

Les causes, les remèdes.

Les causes possibles :

  • Le pied de glisse et le genou ne vont pas dans la même direction.
  • Le joueur ne peut pas tenir en équilibre au lâcher et le pied saute en fin d’approche.
  • Le pied est trop tourné et n’est pas orienté vers la trajectoire de la boule.
  • La jambe côté boule (de poussée) est lancée trop loin derrière la jambe de glisse et fait pivoter le corps.
  • Trop de flexion du genou de la jambe de glisse pendant le lâcher.
  • Le genou de la jambe de glisse avance trop loin pendant le lâcher (au-delà de la pointe du pied).
  • Le Timing oblige le jouer à se jeter à la ligne de faute car la boule revient trop tôt.

Le genou et le pied de glisse ne vont pas dans la même direction

et la jambe de poussée passe trop loin sur le côté ce qui vrille le genou.

Les remèdes :

  • Revenir à une posture classique au lâcher.
  • Posture au lâcher avec le genou plus au-dessus du pied de glisse, une légère flexion du genou pour amortir la fin de l’approche et une jambe de poussée à 45° par rapport à la ligne de faute.
  • Amélioration du timing pour ne pas se jeter à la ligne de faute sur le dernier pas.

Méthode de travail :

Travaillez la posture à la ligne de faute. Mémorisez les nouvelles sensations et cherchez à les retrouver en faisant d’abord le dernier pas en lançant doucement la boule, puis une approche lente complète sans chercher à accélérer la boule, puis petit à petit augmentez votre vitesse d’approche et votre vitesse de boule.

Mal de dos au bowling

Traduction d’un article de Erikas Jansonas du 16 novembre 2025.

Le mal de dos (lombalgie, zone des lombaires) est devenu l’un des problèmes physiques les plus communs au 21ème siècle et le bowling n’y échappe pas.

Le mal de dos au bowling est plus fréquent qu’on ne le pense. Beaucoup de joueurs souffrent de douleurs, raideurs ou blessures sérieuses. Si ce n’est pas traité, ça peut nuire à votre jeu, faire manquer des compétitions ou provoquer de longs arrêts.

Dans cet article, nous allons voir ce qui génère des problèmes de dos et comment les prévenir. Nous allons voir aussi des trucs pour gérer vos douleurs et rester solide sur les pistes.

Les causes du mal de dos.

Le bowling vous oblige à bouger votre corps de façon inégale. La plus grosse partie de la tension s’applique sur le côté dominant. Ce qui entraîne des déséquilibres musculaires, avec un côté plus utilisé que l’autre.

Au bout d’un moment, ce déséquilibre crée de la pression sur votre colonne vertébrale et sur le bas du dos. C’est l’une des causes communes du mal de dos.

Une autre cause majeure est la tension musculaire.

Un mouvement brusque ou forcé peut provoquer une tension douloureuse, comme une extension rapide pendant le lâcher. Il peut aussi créer une contracture musculaire, un problème de ligament ou de tendon dans le bas du dos.

Les joueurs de bowling ne sont pas tous des athlètes, aussi les blessures sont-elles inévitables. Les joueurs reviennent souvent trop tôt sur les pistes et les blessures anciennes pas encore guéries peuvent entraîner des douleurs de dos.

Amélioration de la position du corps au lâcher.

Depuis une position au début où l’épaule côté boule est en sur-rotation, avec la tête qui tire l’épaule droite vers le haut, causant une déviation au niveau des lombaires et une position faible de la main.

Vers une position où la colonne vertébrale est en ligne avec la jambe, la tête est restée au-dessus du bras et de la boule, améliorant la position de la main au lâcher ce qui va permettre un meilleur mouvement de boule et éviter des douleurs lombaires au bout d’un moment.

La position de la boule n’a pas changé par rapport à la jambe d’appui.

C’est la position du haut du corps qui a changé.

Le Timing Spot

Comment améliorer le Timing par rapport au Timing Spot, d’après Mark Baker.

Beaucoup de joueurs se plaignent surtout d’avoir perdu leur Timing. Pendant des années, le Timing a été évalué au moment où vous déplacez la boule par rapport aux pas.

Dans une ancienne discussion, je parlais d’une approche à 4 pas dans laquelle la boule devait avancer au-delà de la pointe du pied pendant le 1er pas. Bien que ce soit la façon décrite dans les livres de mettre la boule en mouvement, ce n’est pas la meilleure façon de mesurer le Timing.

Chris Barnes, Tommy Jones et Carolyn Dorin-Ballard ont gagné chacun de nombreux titres dans leur carrière bien qu’ils aient des façons différentes d’avancer la boule dans le balancier.

Si on mesure le Timing par rapport au moment où la boule est mise en mouvement dans le balancier en relation avec le mouvement des pas, Tommy serait en avance, Chris en retard et Carolyn synchro. Tommy fait 5 pas et avance la boule sur le 1er pas, ce qui le classe en avance. Chris fait 5 pas et n’avance pas la boule avant d’avoir terminé son 2ème pas, ce qui le classe en retard. Carolyn fait 5 pas et avance la boule sur son 2ème pas, ce qui la classe synchro.

Pourquoi ces 3 grands joueurs avec des styles de jeu et des Timing différents sont-ils efficaces ?

Il y a un autre endroit dans leur approche où ils sont semblables. C’est leur Timing Spot !

Qu’est-ce que le Timing Spot au bowling ?

Quand le pied de glisse est à plat sur l’approche en avant de la tête du joueur, le bras et la boule doivent être parallèle par rapport au sol. Quel que soit le style du joueur, son niveau de rotations, sa vitesse de boule et son angle de rotation latérale, le moment où la boule est mise en mouvement, si le Timing Spot est respecté on peut dire que le Timing est correct.

Dès que le Timing Spot est respecté, les améliorations sur la régularité, la puissance et l’efficacité sont immédiats.

Début de la glisse pied à plat sur l’approche = Timing Spot.

Le matériel ne remplace pas les compétences

Beaucoup trop de joueurs pensent que le matériel (les boules) peut remplacer les compétences techniques et tactiques.

Tableau du nombre de solutions suivant les compétences et le nombre de boules :

Compétences tactiquesJoueur AJoueur BJoueur C
Nombre de lignes de jeu135
Variation vitesse112
Variation axe de rotation123
Nombre de compétences1630
Nombre de boules333
Total solutions31890

REMARQUE : Si on y ajoute les variations de surface, cela multiplie le nombre de boules (le nombre de réactions).

Le matériel ne remplace pas les compétences, il les optimise.

Marcher droit ou vers le repère ?

Traduction d’un article de Tyrel ROSE dans « Coach I have a question » dans BTM de janvier 2025.

Question d’un joueur : Dans ma ligue, j’ai vu des joueurs qui marchent vers leur repère de visée et d’autres qui marchent perpendiculairement à la ligne de faute. Pouvez-vous me donner les avantages et désavantages de chaque orientation de l’approche ?

Réponse de Tyrel ROSE :

C’est vraiment une très bonne question. Ce n’est pas juste parler de ce qui est bon ou mauvais, mais c’est parler du type d’approche qui vous convient le mieux.

Il y a beaucoup d’exemples de joueurs qui réussissent bien qu’ils aient des approches différentes. Voyons les pours et les contres de chaque système.

Marcher en s’éloignant du repère.

C’est très courant chez les joueurs puissants et les joueurs à 2 mains. Cette approche utilise le concept du pas chevauché et vous demande de marcher littéralement à côté de la boule pendant le balancier. Les premiers pas de l’approche vont vers la gauche (droitiers). Ils continuent alors vers la gauche ou tout droit. Un joueur avec ce type d’approche termine généralement avec 5 à 10 lattes de Drift vers l’intérieur par rapport à sa latte de départ et quelques fois plus.

L’avantage de ce type d’approche c’est que ça vous permet de créer une trajectoire du balancier plus droite en démarrant avec la boule devant le corps et en marchant à côté du balancier.

En réalité, cela crée souvent un balancier en boucle. Marcher vers la gauche pour un droitier, permet de s’aligner et de faire un balancier avec un angle de pose plus ouvert.

Le principe est que si vous voulez envoyer la boule davantage vers l’extérieur, vous devez marcher plus vers l’intérieur. Beaucoup de joueurs le font et ils le font avec efficacité

Le désavantage de ce système c’est que le balancier change légèrement plus vous marchez en diagonale. Vous créez un balancier en forme de boucle qui est difficile à répéter et à apprendre. Bien que ce soit bénéfique pour jouer des angles plus ouverts, en particulier si vous contournez le retour de boules, ça peut limiter votre capacité de jouer plus droit. C’est aussi plus difficile à maîtriser puisque vous devez apprendre à maîtriser plusieurs trajectoires de balancier qui nécessitent de micro-corrections pendant le balancier.

C’est le contraire de ce qui se passe quand vous marchez vers votre repère.

Marcher vers son repère visuel.

Ne confondez pas ce système avec le système ETT. Marcher vers son repère de visée, vers la droite pour un droitier, est généralement ce qu’utilise les joueurs avec une trajectoire plus droite quand ils partent sur la gauche de l’approche, visent un repère sur leur droite (comme la 2ème flèche) et marchent alors en diagonale vers leur repère.

Rappelez-vous que ce n’est pas un Drift si c’est régulier, mais beaucoup de joueurs qui marchent vers leur repère de cette façon finissent sur la même latte à la ligne de faute que celle du départ, quel que soit l’endroit d’où ils sont partis. Les joueurs marchant vers leur repère de cette façon mettent leur corps dans le chemin de leur balancier et finissent par jouer un petit angle de pose à cause de la boucle négative créée dans leur balancier.

Les pours et les contres à ce système sont à l’opposé du système précédent qui consistait à marcher vers l’intérieur du repère. Ce système est excellent pour jouer des angles fermés mais vous aurez des difficultés à jouer des angles ouverts. Ça peut être bénéfique pour les joueurs avec peu de rotations sur des huilages de ligue, aussi longtemps qu’ils n’ont pas besoin de se décaler trop vers l’intérieur. Pour les joueurs de haut niveau, ce type d’approche limite leur capacité de se décaler vers l’intérieur quand le huilage s’assèche.