La tenue de boule à 4 trous

Voici ce que ça donnait, Figure 1.

Figure 1 ancienne méthode

Figure 1. Ancienne méthode de perçage de l’auriculaire (petit doigt).

On voit que l’axe vertical de perçage (Center Line) était loin du trou supplémentaire pour l’auriculaire. L’équilibre de la tenue de boule n’était pas assuré.

Pour éviter la cassure, les Bridges devaient être de 1/4 de pouce et la somme des angles latéraux faire au moins 3/4 de pouce (angle à gauche du majeur et angle à droite de l’annulaire pour un droitier).

Exemple : l’angle à gauche du majeur compris entre 3/8ème et 1/4 de pouce et l’angle à droite de l’annulaire compris entre 3/8ème et 1/2 pouce.

Nouvelle méthode de perçage à 4 trous.

Le secret de cette méthode réside dans le fait que le centrage des spans est fait par rapport à l’annulaire. Ce dernier est percé directement sur la ligne verticale de perçage (Center Line), au milieu des spans. Ce qui permet d’avoir des angles latéraux normaux sur le majeur et sur l’auriculaire. Voir Figure 2.

Plus important encore, cela permet d’augmenter la pression du côté du majeur ou au contraire du côté de l’auriculaire suivant les besoins du joueur après avoir fait un test. Il suffit de modifier l’angle latéral de l’annulaire en l’orientant de 1/8ème à droite pour augmenter la pression du côté du majeur ou de 1/8ème à gauche pour augmenter la pression du côté de l’auriculaire.

Certains joueurs ont un cal à la base de l’index et ils veulent le conserver ! Mais d’autres voudraient s’en débarrasser car le cal les fait souffrir ! Ils voudraient diminuer cette pression pendant le balancier et au moment du lâcher.

Ce cal à la base d’un doigt n’est pas une mauvaise chose. C’est une bonne indication qu’une fois le pouce sorti, la boule a basculé sur la base du doigt avant que les doigts ne la mettent en rotation.

En vérité, on voit moins de cal à la base de l’index aujourd’hui car le poignet est plus utilisé pour mettre la boule en rotation.

L’autre avantage, c’est qu’il n’y a plus de déséquilibre statique dû au perçage décentré du trou de l’auriculaire dans l’ancienne méthode.